La Thérapie Sonore Fonctionnelle est l’application récente d’une nouvelle science, baptisée génodique, laquelle date des années 1970. Bien que la TSF, en matière de traitement des acouphènes, n’a été l’objet à ce jour que d’une seule étude clinique sérieuse, il n’en demeure pas moins que la piste thérapeutique mérite que l’on s’y penche. Articulée autour de séances d’écoutes ciblée, la TSF, qui est une sonothérapie, entend reprogrammer les cellules de l’oreille interne ainsi que certaines aires nerveuses en lien avec les acouphènes. Pour mener à bien cet ambitieux objectif, la Thérapie Sonore Fonctionnelle utilise des fréquences sonores très spécifiques sensées agir directement sur les protéines situées dans nos cellules auditives. C’est grâce à ces « frappes chirurgicales » sonores extrêmement pointues que la TSF affiche l’ambition de pouvoir corriger les court-circuits qui sont à l’origine des symptômes acouphéniques. Zoom sur un procédé innovant qui a le mérite d’interpeller de part son originalité et les premiers résultats obtenus lors d’un essai clinique.
🖊 Ci-dessous, un court résumé en vidéo. Pour plus de plus amples informations sur ce sujet Acouphène et Thérapie Sonore Fonctionnelle, parcourez le dossier complet situé sous la vidéo !
Une musique bien spécifique
Qu’est ce qu’une protéodie ?
Présentes dans tous les être vivants, les protéines en constituent le matériaux essentiel, tant sur le plan de la construction que sur celui du bon fonctionnement de l’organisme. Celles-ci interviennent dans de nombreuses fonctions vitales telles que le transport de l’oxygène dans le sang, l’activation des processus et réponses immunitaires ou encore le renouvellement des tissus musculaires et osseux.
Les recherches de Joël Sternheimer
*Les travaux de Joël Sternheimer sur les protéodies ont fait l’objet d’un brevet validé par un jugement de la chambre de recours de l’Office Européen des brevets en 2004, qui fait jurisprudence en Europe.
Objectif : stimuler ou inhiber chaque protéine
Ce qui est intéressant, notamment dans le cadre du traitement des acouphènes, c’est que ces différentes fréquences peuvent être transcrite en notes et donc, en musique. Le système auditif de l’être humain peut donc être soumis directement à une piste sonore laquelle pourra être soit stimulatrice, soit inhibitrice vis à vis de chaque protéine.
Selon la théorie développée par Joël Sternheimer, un appareil prévu à cet effet pourrait donc influer sur l’organisme et le métabolisme des êtres vivants, via des fréquences sonores spécifiques. En effet, l’utilisation de protéodies pourrait influencer jusqu’à l’expression même des gènes grâce à leur action sur les protéines. Ajoutons que ce processus se ferait sans impacter directement l’intégrité du gène.
La Thérapie Sonore Fonctionnelle pour traiter les acouphènes
Agir directement au niveau de l’oreille interne
C’est donc au niveau de l’oreille interne que se joue, dans une large mesure, la façon dont les sons que nous percevons seront traités. On sait aujourd’hui, par exemple, que le vieillissement de la cochlée engendre une dégradation des cellules ciliées et que cette dégénérescence est de nature à créer un « son fantôme » qui peut rapidement évoluer vers un acouphène subjectif.
Instaurer un dialogue avec les cellules nerveuses et cochléaires
Pour simplifier, les ondes émises en direction de l’oreille interne pourraient permettre de faire varier le degré de réactivité et d’excitation d’une cellule auditive. Nous pouvons allègrement imaginer que si tel est le cas, une diminution de l’activité nerveuse pourrait effectivement engendrer une moindre présence des symptômes acouphéniques.
On sait aujourd’hui que la perception d’acouphènes est étroitement corrélée au degré d’activité de certaines voies nerveuses et de certaines zones de système nerveux. Il parait pertinent de penser que le fait de ramener cette activité à un niveau plus bas peut être de nature à réguler les acouphènes.
L’étude menée par le Dr Jacques Aime sur 100 patients acouphéniques
Suite à cette étude, un ouvrage intitulé « Acouphènes et Protéodies », dont le Docteur Jacques Aime est l’auteur, a été édité. Vous pourrez en savoir plus sur le site des éditions Quintessence.
L’importance de soigner les conditions d’écoute
✔ Outre l’utilisation d’un casque bonnette adapté, il serait recommandé de procéder à des séances d’écoutes une à trois fois dans la journée. La durée de celles-ci devrait tourner autour de 10 minutes.✔ Les séances d’écoute doivent, pour être pleinement efficaces, se dérouler en état de relaxation. Il va sans dire que toute autre activité tierce ne saurait être menée simultanément.✔ En outre, il apparaît important de prévoir une période de repos post-séance. Cela consoliderait les effets de l’écoute.✔ Il est à noter que, en amont de tout protocole de Thérapie Sonore Fonctionnelle, il sera impératif de consulter un spécialiste ORL. Cela permettra d’établir un bilan étiopathogénique – qui étudie les causes et facteurs d’une maladie ou d’un symptôme – des acouphènes.
Un protocole sur trois mois
Il est à noter que, après ce trimestre de protocole, il sera toujours possible d’envisager une prolongation du traitement si cela apparaît pertinent.
Des premiers résultats encourageants
La piste de la Thérapie Sonore Fonctionnelle semble donc prometteuse même si, pour pouvoir valider pleinement la portée de cette étude Française, il serait idéal de disposer de retours d’expériences plus nombreux ainsi que d’études cliniques menées à plus grande échelle. Quoi qu’il en soit, la TSF avec utilisation de protéodies demeure une voie innovante qu’il conviendra de suivre de près.